5h10
5h10 sonne comme le glas, j'ai envie de vomir, j'ai mangé mais mon corps n'en veut pas et me le fait payer ce matin. Il m'empêche de dormir et me garde égoistement pour lui, me rumine, me malmène. Tiens un message de mon coeur blessé! Il me dit qu'il est désolé de ne pas avoir pu me rendre ce que je lui avais donné et me remerciant m'annonce héroiquement que la vie est merveilleuse...
Alors je me bats avec les mots, avec mes maux, je cherche, je tourmente, je questionne coincée dans une cage de faux-pas j'aimerais trouver la bonne conduite. Le fil ce meneur qui se joue de moi depuis quelques mois. l'évident ce fuyard qui est censé me mener jusqu'à mes rêves. Je le traque de jour comme de nuit, consciemment, inconsciemment. Me tends-tu la main ou bien reprends-tu la tienne dans ce foutoir de tête.
Salut salaud contente de te revoir entre illusion et éphémère, reviens-tu t'ancrer peu à peu où est-ce un passage léger et concluant? Quelle nuit ! Si j'attends que le jour se lève, il sera trop tard pour te répondre. Chaque jour est une bulle, si on la perce on ne peut y revenir.
A moi seule de trouver la phrase parfaite, quelle responsabilité! Vite les minutes s'écroulent et me coursent tel un cauchemard qui toc à ma porte, un sourire narquois pour me défier.
Mon pauvre amour je voudrais tant rejoindre ta sphère...